Charles Korman
Voilà les bois de Charles
Charriées, polies par le ressac, les branches se reposent sur les rives du Léman. Une vague un peu plus forte
et elles repartent dans les flots.
Celles qui restent sont observées, remuées du bout du pied.
En voilà quelques-unes en route. Celles aux courbes harmonieuses.
Elles ont rejoint l'atelier, sur les hauteurs du plateau du Gavot, et commenceront bientôt leurs mues colorées.
Des rives du Léman aux sommets alpins, voilà les bois de Charles.
Les expositions
Les bois de Charles étaient exposés dans le jardin de la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon, du 4 au 21 mai 2018.
A bientôt pour la prochaine expo !
Magnifier les arbres, l’élan des branches agitées par le vent, l’espace embrassé, leurs volumes, leurs arabesques et leurs silhouettes adossées aux ciels des saisons. Avec toute ma ferveur.
Mais aussi…..sur ces bois érodés, polis et travaillés par les intempéries - un support délivré des limites d’une surface plane et de ses bordures…- mettre en mouvement mes compositions de volumes-couleurs et de formes. Par la grâce du mouvement même du spectateur, par la grâce d’un regard mobile promené autour de l’œuvre, l’image des couleurs et des formes varie, se multiplie, et instaure entre elle et le spectateur un dialogue.
Ménerbes, le 4 mai 2018
Charles Korman
L'artiste
Le mot de l'artiste
Nécessairement "dehors", je les souhaite "dedans"
Les bois, les forêts, leurs branches, leurs troncs sont l'objet même de l'art que je m'emploie à pratiquer. Pour - si possible- les magnifier et les introduire chez nous, dans nos "intérieurs". Nécessairement "dehors" je les souhaite "dedans".
Les socles de mes bois sont l'oeuvre de Mel Van Wetters Dalen , ferronnier à Cervens département de la Haute-Savoie.
Charles Korman
Une forêt de libertés
Peindre le bois n'est pas seulement poser des couleurs sur le bois. C'est une peinture qui s'affranchit. Elle s'affranchit de la surface plane et des contours rectilignes d'une feuille de papier au bénéfice d'un support quasi mobile - comme une bannière au vent - déployant les couleurs, leur conférant formes et volumes. Alors que la feuille de papier se fait oublier au profit du sujet que pose l'artiste - abstrait ou figuratif - le bois qu'on peint le dépasse : il s'impose au premier chef comme sujet en volume, espace et couleurs. Peindre le bois, ce puissant symbole du vivant, c'est entrer dans une forêt de libertés.
Charles Korman
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